Prix alimentaires mondiaux Léger recul des prix en avril après 3 mois de hausse
Après un premier trimestre de hausse, les prix alimentaires mondiaux ont légèrement reflué en avril mais restent cependant à un niveau relativement élevé, a indiqué jeudi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao)
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La Fao indique que malgrè un léger recul, les prix alimentaires mondiaux restent bien supérieurs à ceux observés avant les émeutes de la faim en 2008. (© Terre-net Média) |
L'indice Fao des prix des aliments s'est établi en moyenne à 214 points en avril, soit une baisse de 3 points (équivalant à 1,4%) par rapport à mars.Ce fléchissement tient en grande partie à la baisse des prix du sucre et des produits laitiers, suivis par ceux des céréales, qui a plus que compensé les fortes hausses des prix des huiles et une légère hausse des prix de la viande, écrit la Fao.
L'arrivée sur le marché de la récolte de sucre du Brésil, premier producteur mondial, a permis de faire baisser les prix. Ainsi, l'indice du prix du sucre a reculé de 18 points soit 5%. L'Inde, l'UE et la Thaïlande ont également fait état de disponibilités plus abondantes.
Produits laitiers en baisse et huiles en hausse
Autre denrée en baisse: les produits laitiers qui poursuivent leur recul. L'indice a cédé 11 points (-6%). La tendance à la baisse tient à une reconstitution des disponibilités, en particulier en Océanie et en Amérique du Sud, indique la Fao.
A l'inverse, les huiles qui avaient déjà fortement progressé en mars ont poursuivi sur la même tendance. La hausse tient essentiellement aux préoccupations croissantes que suscitent les disponibilités particulièrement faibles de soja et de produits dérivés de cette campagne, explique les experts de la Fao, qui estiment que la production mondiale pourrait chuter de 10%.
Le fléchissement des disponibilités exportables de soja a eu pour effet de raffermir la demande mondiale d'huile de palme, produit pour lequel la croissance de la production reste faible, ce qui provoque une hausse des prix.
Demande soutenue en viande bovine
Concernant la viande, ce sont surtout les prix du porc, suivis de ceux des bovins et de la volaille, qui ont progressé. En moyenne, les prix de la viande des quatre premiers mois ont été supérieurs de 3,5%, la plus forte hausse étant le fait de la viande bovine, en raison de la persistance des faibles disponibilités exportables et de la demande soutenue d'importation.
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